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EN ÉDUCATION, LE TEMPS EST VENU DE RASSEMBLER TOUT LE MONDE

 Edmundston, 15 novembre 2022 – La réforme de la structure de la gouvernance scolaire au Nouveau-Brunswick, qui a été entamée officiellement par le gouvernement, le 8 décembre 2021, est sur le point d’aboutir avec la déposition du projet de loi, d’ici quelques jours, pour le secteur anglophone et au printemps 2023, pour le secteur francophone. 

La Fédération des conseils d’éducation du NB (FCÉNB) et la Council of District Education Council Chairs (CDECC) se joignent afin d’informer les décideurs du projet de loi et le grand public de l’indispensabilité de maintenir une gouvernance indépendante dans le système scolaire, pour l’ultime bénéfice de nos enfants et de nos communautés. 

Un modèle de gouvernance en éducation « réussi » respecte la démocratie ; respecte les valeurs et les priorités locales par l’implication de la communauté (au coeur de l’éducation) ; et assure de la stabilité et de la valeur ajoutée pour les élèves, le personnel, et le système scolaire dans son ensemble. C’est ainsi que la FCÉNB et la CDECC font un rappel de leurs messages clés suivants : maintenir au moins 7 conseils d’éducation de district (CÉD), élus démocratiquement, pour assurer la gouvernance et l’apport de la communauté (public) dans le système d’éducation (public) et maintenir la voix des parents et de la communauté à l’école par l’entremise des comités parentaux d’appui à l’école (CPAÉ) 

Les CÉD et les CPAÉ sont des composantes du système scolaire qui représente entièrement les besoins et aspirations des communautés. « Les régions sont les mieux placées pour établir et mettre en place des stratégies pour combler les manques, s’ils en ont les moyens » rappel M. Levesque, président de la FCÉNB. « Les dirigeants locaux sont des experts des enjeux de leur communauté et ils ont un aperçu unique des solutions possibles » ajoute M. Petersen, président de la CDECC. Finalement, des études ont démontré clairement que l’implication des CÉD augmente la réussite éducative des élèves. Il est important de se rappeler que l’éducation est un service public, financé par les contribuables et par conséquent, les décisions de gouvernance reviennent aux communautés desservies par ce service public. Il est également très important de se rappeler que, historiquement, la voie vers la centralisation n’a rien apporté de constructif. Par exemple, la qualité des services aux patients ne s’est pas améliorée avec la centralisation du système de soin de la santé, lorsqu’on est passé d’un conseil d’administration par hôpital à un conseil d’administration par régie de santé, pour finir à une centralisation complète en éliminant les deux régies de la santé. « Qu’est-ce qui permet au gouvernement de croire que nos enfants auront de meilleures chances de réussite si toutes les décisions sont prises à Fredericton? » se demandent M. Levesque et M. Petersen. 

La bonne gouvernance passe par un bon leadership et une bonne éducation passe par de bonnes relations à tous les niveaux. « Le temps est venu de donner une place à tout le monde, de donner la place à la démocratie locale, aux communautés linguistiques, aux Premières Nations ainsi qu’aux nouveaux arrivants. Nos leaders politiques doivent être les facilitateurs de l’unification, en éducation et dans la société en général, » concluent M. Levesque et M. Petersen.